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Notre politique ressources humaines

Notre politique ressources humaines
Le succès du groupe Sogestran est lié aux compétences que les hommes et les femmes de l’entreprise déploient dans la mise en œuvre quotidienne de nos unités fluviales et maritimes, en France et dans le monde, au service de nos clients.
- Apprentissage et formation continue sont par conséquent le premier fondement de notre politique RH, pour exploiter en toute sécurité nos bateaux aujourd’hui tout en imaginant ceux de demain.
- Promotion interne et mobilité professionnelle en sont le deuxième fondement, pour répondre aux besoins de l’entreprise et aux aspirations de nos équipes.
Le succès durable du groupe Sogestran tient au fait que, depuis sa création, le groupe a toujours su attirer les talents par cette politique de promotion interne soutenue qui a permis par exemple, au fil des années, à nombre de matelots de devenir capitaines dans notre métier fluvial. - L’engagement est le troisième fondement de notre politique RH : c’est une des valeurs importantes du groupe Sogestran, qui participe à notre vision.
C’est surtout un défi collectif quotidien car, en effet, l’engagement ne se décrète pas mais se suscite. Il est le fruit du plaisir de travailler ensemble en toute sécurité, dans un environnement de qualité, d’écoute et de respect.
La charte de management du groupe Sogestran
Au sein du groupe Sogestran, nos managers ont écrit une charte de management pour susciter cet engagement. Cette charte reflète l’ambition humaine du groupe de poser les règles managériales qu’elle souhaite voir appliquer partout pour concrétiser ce plaisir de travailler ensemble :
Des métiers de passionnés
Photos © Philippe Anessaut, Samuel Salamagnon & Sogestran Group
Rejoignez-nous !
Le groupe Sogestran est composé de femmes et d’hommes engagés.
Embarquez dans l’aventure !
Vous cherchez…
- Un métier passionnant dans un cadre de travail unique, sans cesse en mouvement ;
- Un travail en plein air ;
- Des missions variées (conduite, mécanique, amarrage, entretien, guidage...) ;
- Un métier qui offre autonomie et responsabilités ;
- Un travail en équipe et une vie en communauté ;
- Un métier où vous pourrez évoluer ;
- Un métier qui participe à un transport responsable et durable ;
- Des rythmes de travail intéressants (7 jours à bord / 7 jours à terre) ;
… Rejoignez-nous !
Fondé au Havre en 1948, le groupe Sogestran est le premier armateur fluvial français. Nous sommes aujourd’hui présents en France et en Europe. Nous naviguons sur la Seine, le Rhône, la Loire, le Rhin, le Danube...
Le groupe Sogestran dispose également d’autres métiers : transport maritime, transport multimodal, services aux industries.
Nos valeurs : Confiance, Agilité, Fierté, Engagement.
Témoignages de navigants du transport fluvial :
Les hommes et les femmes qui composent nos équipes fluviales sont passionnés : découvrez leurs métiers ci-dessous !

Quelles sont tes principales missions ?
Je suis principalement affecté sur le convoi de soutage constitué du pousseur Val d’Argoat couplé avec les barges Gwen et Du. Nous avitaillons les navires en escale dans le port de Nantes St-Nazaire en VLSFO (produit pétrolier).
Pour ce faire, nous devons charger le produit à la raffinerie de Donges puis aller le livrer au navire dans le respect des règles de sécurité et de l’environnement.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Depuis que je suis dans la vie active, j’ai toujours été sur l’eau. Il me faut ce contact avec le fleuve ou la mer.
Ce qui me plait, c’est que nous avons une activité diversifiée : quand nous n’avons pas d’activité de transport, nous faisons l’entretien des unités (mécanique, nettoyage, peinture…).
Quelles sont les grandes étapes de ton parcours ?
À 17 ans, j’ai commencé en tant que matelot marin pêcheur.
À 21 ans, je suis passé patron marin pêcheur.
À 28 ans, j’ai été embauché en CDD par un prestataire de CFT et j’ai ainsi commencé à travailler sur les convois charbonniers. Deux ans après, j’ai été embauché en CDI par CFT, en tant que matelot.
Chez CFT, j’ai grimpé les échelons petit à petit. Entré en tant que matelot, je suis ensuite devenu matelot garde moteur, puis mécanicien à bord des unités.
L’étape la plus importante a été de passer capitaine en avril 2023, à 46 ans.
Témoignage publié en janvier 2024
Le premier capitaine est responsable de l’unité qui lui est confiée et du personnel placé sous ses ordres pendant ses périodes embarquées.

Quel poste occupes-tu ?
J’occupe le poste de Timonier depuis le premier juin 2023. Je suis dans l’entreprise depuis 6 ans ½.
Quelles sont tes principales missions ?
J’assure le travail de matelot (amarrer, charger, décharger), j’effectue l’entretien et je conduis l’unité.
J’ai aussi pour mission de remplir et compléter les différents documents de bord.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est de bouger, d’être en extérieur, de ne pas être derrière un bureau. C’est aussi que nous soyons autonomes sur notre unité.
Le cadre de travail est également important : je vois tous les jours défiler les paysages de la Seine.
Quelles sont les grandes étapes de ton parcours ?
Ma famille exerce le métier de navigant depuis plusieurs générations.
Dès l’âge de 6 ans, pendant les week-ends et les vacances, je montais sur les bateaux où travaillaient mon père et mon grand-père, et ça m’a tout de suite plu : j’aime les bateaux ainsi que le fait de voyager et d’être en binôme sur un bateau. J’ai donc rapidement su que je voulais en faire mon métier.
J’ai intégré une Troisième dans une classe spécialisée au CFA de la navigation intérieure, avec une semaine d’école et une semaine sur un bateau, puis je me suis inscrit dès 16 ans en CAP fluvial et j’ai continué en Bac pro fluvial. J’ai intégré CFT en apprentissage. J’ai pu obtenir, pendant mes études, le CRR fluvial (diplôme de VHF) et passer mon permis fluvial.
À la suite de mon apprentissage, CFT m’a proposé de me garder en CDI et je suis devenu matelot timonier, c’est à dire matelot en formation à la conduite. Ensuite j’ai passé d’autres diplômes et certificat comme le CRR Maritime, le Radar ou encore les ADN pour travailler avec les marchandises dangereuses.
À ce jour, je suis timonier. Je peux donc conduire les unités de façon autonome sous les ordres de mon capitaine et je souhaite continuer à évoluer dans cette entreprise.
Le timonier conducteur assure pendant son service la conduite et la manœuvre de l’unité ou du convoi sur lequel il est affecté et relaye ainsi ceux qui en ont la responsabilité permanente. En dehors de ses périodes de conduite, il assure les tâches dévolues aux matelots.
Découvrez en vidéo le témoignage d’Antonin quand il était matelot timonier :
Témoignage publié en janvier 2024
Pour en savoir plus sur le métier de matelot timonier :
Visitez la page Matelot Transport fluvial, sur le site OPCO Mobilités.

Quel poste occupes-tu ?
J’occupe le poste de matelot sur l’automoteur Mizar depuis septembre 2023.
Quelles sont tes principales missions ?
Mes missions sont variées : je guide le capitaine pour les entrées des écluses et aux appontements, je fais les amarrages, je participe aux opérations commerciales.
Enfin, j’entretiens le bateau (ponçages, peintures, lavage…) et je participe à la « vie en communauté » (cuisine, ménage…).
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est la navigation : on se sent libre et tranquille, loin de l’agitation du monde « à terre ». On n’a pas de pression, chacun fait son travail et tout se passe bien.
Quelles sont les grandes étapes de ton parcours ?
J’ai baigné dans le milieu depuis ma naissance, car mon père est capitaine sur le Rhône. J’ai tout d’abord voulu m’orienter dans une autre voie : j’ai fait un Bac pro commerce, puis une première année de BTS Tourisme.
C’est en travaillant un été avec mon père que j’ai découvert le métier et cela m’a beaucoup plu. Je me suis inscrite au CFANI pour faire un Bac pro en apprentissage, que j’ai obtenu en juin 2023.
J’ai ensuite été embauchée par CFT Gaz en septembre 2023.
Témoignage publié en mars 2024
Le matelot exécute toutes les tâches que nécessitent la marche, la conduite, le guidage, la manœuvre et la sécurité du convoi, ainsi que les services de la cargaison et de l’équipage. Il participe aux tâches d'approvisionnement, de préparation de cuisine et d'entretien.

Quel poste occupes-tu ?
J’occupe le poste de mécanicien à bord de l’automoteur Eridan. Je navigue sur le Rhône.
Quelles sont tes principales missions ?
Mes principales missions sont de deux types. D’une part, j’effectue l’entretien courant sur le moteur principal et ses auxiliaires (pompes par exemple) : vidange, appoint d’huile, changement de filtres GNR, huile et air…
D’autre part, j’effectue l’entretien à bord en extérieur, comme la peinture et le nettoyage de l’automoteur. Par ailleurs, je passe les commandes et les demandes de travail pour le service technique.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est la diversité de l’entretien sur les différents appareils, sur le pont comme en machine. J’apprécie surtout d’être autonome et polyvalent.
Quelles sont les grandes étapes de ton parcours ?
Après une première année de BTS en productique, je me suis engagé dans la Marine nationale. J’y ai obtenu mon brevet élémentaire, un brevet d’aptitude technique en mécanique navale et par la suite, un brevet supérieur de mécanicien naval.
Grâce à l’obtention de ces différents diplômes, j’ai effectué des missions diverses sur différents bâtiments de la Marine et différentes unités (porte-avion, patrouilleur, marin pompier, commando, etc.).
Après 20 ans dans la Marine, je suis parti dans la vie civile, j’ai obtenu une certification et j’ai rejoint le service du lamanage de Sète.
J’ai ensuite décidé à nouveau de changer de carrière : après 10 ans, j’ai quitté le lamanage pour évoluer et apprendre un autre métier, celui du transport fluvial.
J’ai été embauché à l’âge de 49 ans en tant que matelot garde-moteur chez CFT.
À ce jour, je suis mécanicien et espère évoluer dans ce domaine et acquérir de nouvelles compétences (SST, survie en mer, ADN chimie, etc.).
Témoignage publié en mars 2024
Le mécanicien assure la mise en route des moteurs et leur entretien ainsi que le contrôle des éléments mécaniques, hydrauliques et électriques du bateau. Il est le référent machine auprès de sa hiérarchie et des services techniques à terre lors de ses périodes embarquées. Il est appelé à participer, sur le pont, aux opérations du bord.

Suite à une Seconde générale effectuée sans grande conviction, je me suis orienté vers un CAP Navigation fluviale : une filière que j’ai découverte en raison de ma localisation proche de la Seine.
A priori, ce métier paraissait me convenir parfaitement car il offrait une certaine autonomie et liberté, ce qui s’est ensuite confirmé.
J’ai donc effectué un CAP, une Mention complémentaire et un Bac pro en alternance, passé plusieurs permis et obtenu diverses attestations (code fluvial, permis 180M, ADN, CRR...).
Mon alternance a eu lieu dans différentes entreprises : j’ai été apprenti chez Lafarge, sur un automoteur artisan et pour finir dans la compagnie CFT qui m’a appris à adopter les bons gestes et fait suivre les bonnes procédures dans toutes les situations à risque, ce qui m’a permis de m’améliorer dans mon travail.
Pour finir, après deux ans d’apprentissage, j’ai accédé directement à un contrat à durée indéterminée. De plus, CFT m’a déjà accordé une place sur son pousseur école, le pousseur “Obstine”, afin de me former à la conduite des convois 180 m. Encore de belles perspectives d’évolution...
Témoignage publié en octobre 2018

Bonjour Charles, merci de prendre le temps de nous raconter ton parcours atypique, qui t’a conduit à devenir matelot !
Alors, niveau études, j’ai commencé ma vie professionnelle avec un CAP Cuisinier. J’ai travaillé dans la restauration, mais je n’ai pas vraiment accroché, ce qui m’a poussé à explorer d’autres voies.
J’ai enchaîné différents emplois : déménageur, manutentionnaire, magasinier…
En 2019, j’ai intégré Mahieu Maintenance. J’ai d’abord travaillé six mois sur le site du Havre, puis j’ai été affecté au site du Trait, où j’ai participé à la réfection de barges. Les tâches étaient variées en fonction des besoins : démontage, soudure, peinture, etc.
À la fin de ces contrats, on m’a proposé de passer de sédentaire à navigant. Je me suis dit : pourquoi pas ? C’était en septembre 2019. Whoa, je réalise que ça fait déjà cinq ans… le temps passe vite.
La formation s’est faite à bord, avec l’obtention de certifications spécifiques (comme l’ADN) adaptées à nos besoins opérationnels.
Étant manuel, j’ai choisi d’évoluer vers le poste de garde-moteur. En fin d’année, avec trois collègues, nous avons suivi la formation de mécanicien 250 kW.

Tu indiquais “Déjà cinq ans”, le temps passe vite ?
Le temps passe vite quand on apprécie ce que l'on fait et le cadre dans lequel on le fait !
Tout d’abord, il y a mon métier de matelot, avec ses tâches qui varient en fonction de la situation : navigation ou opérations de chargement/déchargement.
Ensuite, il y a ma fonction de garde-moteur avec des missions spécifiques, notamment l’entretien courant des moteurs (vidange, graissage, contrôle).
Ce que j’aime particulièrement en mécanique, c’est la recherche de solutions lorsqu’un problème se présente. Et plus récemment, grâce à la formation que nous avons suivie, c'est un vrai plus pour réaliser un diagnostic et fluidifier la communication avec les chargés de maintenance.
Et puis, il y a notre vie à bord avec les collègues. C’est un rythme bien différent de ne pas rentrer tous les soirs chez soi. Personnellement, c’est un rythme qui me convient bien.

Quels seraient tes conseils à un jeune matelot qui commence sa carrière ?
On transporte des produits dangereux, donc il ne faut pas se précipiter. Parfois, à vouloir trop bien faire, on peut se tromper. Il faut oser poser des questions à ses collègues : on partage à bord, et les gens sont ouverts. Au tout début, il vaut mieux demander avant de faire !
Il faut rester ouvert et à l’écoute. À force de naviguer sur certaines unités, on apprend à les connaître, on reconnaît leurs bruits, leur fonctionnement. Cependant, il est important de garder du recul et de ne jamais baisser sa vigilance.
Témoignage publié en février 2025

Bonjour Antoine, pour commencer, peux-tu nous dire quelles sont les grandes étapes de ton parcours professionnel ?
J’ai intégré CFT Seine en 2013, dans le cadre d’un BTS Maintenance industrielle.
J’ai poursuivi avec une licence professionnelle de maintenance portuaire et navale à Brest, toujours en alternance chez CFT Seine. À l’issue de ma formation, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le service technique de CFT Seine en tant que chargé de maintenance.
Quelles sont tes principales missions ?
Je suis responsable du suivi technique et réglementaire d’une vingtaine de bateaux fluviaux (pousseurs, barges, automoteurs) dédiés au transport de marchandises (conteneurs, tankers, distribution urbaine, etc.).
J’organise les différents travaux de maintenance préventive ainsi que les arrêts techniques en m’appuyant sur notre outil de GMAO (Carl), qui permet de suivre chaque bateau et équipement à bord selon les gammes de maintenance que nous avons définies. Je prépare aussi les dossiers administratifs pour l’obtention ou le renouvellement des certifications nécessaires à l’exploitation (Certificat de l’Union, Classe, ADN, etc.).
En cas de panne, je suis l’un des principaux interlocuteurs techniques des équipages. Je m’occupe également de la gestion des stocks de pièces et des achats techniques.
Tu as travaillé en septembre et en octobre sur l’arrêt technique quinquennal de l’Oural, peux-tu nous expliquer comment cela se déroule ?
L’arrêt technique (AT) commence par une phase cruciale de préparation, au cours de laquelle je définis le périmètre des travaux, consulte les entreprises et chiffre précisément le chantier. Cette étape permet d’optimiser le temps et les ressources pendant l’arrêt. Pendant l’arrêt, je passe environ la moitié de mon temps sur le terrain pour :
- suivre l’avancement des travaux et coordonner les prestataires afin de respecter les délais ;
- rédiger et valider les documents de sécurité (permis de travaux, permis de feu, etc.) ;
- superviser l’application des consignes de sécurité via des inspections régulières ;
- gérer les imprévus, qu’ils soient liés aux conditions de travail ou à des travaux non planifiés, tout en assurant la sécurité des intervenants.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Ce que j’apprécie le plus, c’est la polyvalence, car aucune journée ne se ressemble. Chaque situation apporte son lot de défis, ce qui permet d’apprendre énormément.
J’aime aussi la souplesse : j’organise mon travail comme je le souhaite, en fonction des dossiers en cours. Bien évidemment, cela veut également dire avoir une forte disponibilité.
Selon toi, quelles qualités faut-il pour être un bon chargé de maintenance ?
À un jeune qui veut s’orienter vers le métier de chargé de maintenance, j’aurais envie de dire qu’il doit développer des connaissances techniques de base dans tous les domaines, qu’il doit avoir un bon sens de l’organisation et un bon sens relationnel (capital quand il peut y avoir 20 à 30 intervenants présents en même temps à bord).
Il faut aimer les déplacements pour se rendre à bord des unités régulièrement.
Et surtout, il doit être ou devenir passionné !
Témoignage publié en décembre 2024

Direction Loire-sur-Rhône, au sud de Lyon, pour découvrir l'activité de CFT Gaz, spécialiste du transport de gaz liquéfié sur le Rhône entre Lyon et Fos/Lavéra.
Bonjour Jenny, peux-tu nous parler de ton activité au sein de CFT Gaz ?
CFT Gaz étant une petite organisation, j'ai deux casquettes.
La première est celle de responsable d'exploitation : je planifie et supervise le transport de deux automoteurs et deux barges sur le Rhône, de Lyon à Fos-sur-Mer. Mes responsabilités vont de la création du voyage dans le système d'information jusqu'à la facturation, en passant par la gestion des rotations des navigants et la coordination avec nos clients, ainsi qu'avec l'opérateur portuaire de Lavéra.
La seconde est celle d'assistante des ressources humaines pour une vingtaine de navigants. Ce rôle inclut la gestion des plannings, la formation des navigants et la préparation de la paie. Je m’occupe également du recrutement du personnel navigant et du suivi de leurs équipements de sécurité, en collaboration avec le responsable QSE du site.

Qu’est-ce qui t’a amenée au transport ?
Le fluvial est une histoire de famille : je suis fille de bateliers.
Après un BTS Transport, cependant, j'ai commencé ma vie professionnelle dans le transport combiné rail/route. En 2005, j'ai saisi l'opportunité d’intégrer CFT Gaz en tant qu'assistante d'exploitation, renouant ainsi avec le transport fluvial.

Quelles sont, selon toi, les qualités nécessaires pour ton métier ?
Dans le cadre de mon poste, la polyvalence est essentielle car il englobe à la fois des aspects d’exploitation et de ressources humaines.
Une bonne organisation est primordiale pour pouvoir garder une souplesse lorsque c'est nécessaire et ainsi rester disponible en cas d'aléas.
Avec ce rôle central, nous devons être en mesure d'assurer un support aux équipes navigantes et de proposer des solutions à nos clients en cas de besoin. Par exemple, avec les crues de la semaine du 17-18 octobre 2024, tous les plannings ont dû être réorganisés.
Qu’apprécies-tu dans ton métier ?
La diversité des sujets sur lesquels je travaille, le travail en équipe avec mes collègues, qui crée un esprit de famille et de solidarité, et enfin, sur un plan plus personnel, la fierté de travailler dans un domaine lié à mon enfance et à la vie sur les bateaux.
CFT Gaz est une joint-venture entre le groupe Sogestran, leader français du transport fluvial de marchandises en France, et Chemgas, leader dans le transport maritime et fluvial de GPL du nord-ouest de l’Europe.
Témoignage publié en février 2025
Rejoignez les compagnies maritimes du groupe Sogestran :
Pour candidater, rendez-vous sur la page : Compagnie Maritime Nantaise.
Témoignages de navigants Sogestran Maritime :
Les hommes et les femmes qui composent nos équipes sont passionnés : découvrez leurs métiers ci-dessous !

Issu de la filière O1MM (officier de première classe de la marine marchande), breveté capitaine en 2007, j’effectue, chez différents armateurs, mes embarquements autour du globe. D’abord officier pont puis officier mécanicien, je finis par me spécialiser en tant que second capitaine sur tankers.
En 2009, je rejoins un armateur français au pétrole en tant que marine superintendant puis capitaine, endossant pour la première fois la casquette de formateur et auditeur. Cette aventure durera 6 ans.
En 2015, séduit par l’idée d’une vie en pays anglophone et toujours dans une dynamique d’ouverture au monde, je rejoins l’équipe de Rightship à Londres, organisme de vetting spécialisé qui opère pour plus de 250 clients, tant au vrac sec que liquide. Naturellement, on m’assignera au vetting de tankers. Cette expérience, aussi riche soit-elle ne saura me détourner du goût du terrain et du challenge d’être « côté armateur ».
Un entretien avec le DG de Maritima, quelques années plus tard, me persuadera de rejoindre cet armateur qui opère tant des navires souteurs que des caboteurs. Il saura me faire entrevoir le potentiel d’une compagnie qui sait se renouveler, la diversité de travail que le poste propose et la perspective d’être entendu en tant que manager avec divers challenges à la clé.
Après presque 12 mois, toutes ces promesses sont tenues et ma motivation à évoluer au sein de Maritima est intacte.
Témoignage publié en octobre 2018

Après un baccalauréat scientifique en 2013, j’ai souhaité m’orienter vers la formation d’officier de la marine marchande. Pour cela, j’ai intégré l’École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) en 2015, après être passé par une classe préparatoire spécifique.
La formation que délivre l’ENSM inclut des stages embarqués sur différents navires durant l’ensemble des années de formation.
J’ai réalisé mes premiers stages embarqués au sein de la Cie Maritime Nantaise, respectivement sur le MN Toucan et le MN Pélican, d’une durée de deux mois chacun. Sur le MN Toucan, j’ai découvert la logistique nécessaire au transport des pièces de la fusée Ariane de l’Europe vers Kourou en Guyane, ainsi que l’ensemble de la conduite du navire, au pont et à la machine. À bord du Pélican, j’ai découvert d’autres aspects techniques portant sur le transport régulier de marchandises roulantes entre l’Espagne et l’Angleterre.
Entre mai et août 2018, j’ai effectué un embarquement de 3 mois sur le MN Calao, navire spécialisé dans le transport de matériel militaire vers les différentes bases françaises à l’étranger. C’est à la suite de cet embarquement de lieutenant que la Maritime Nantaise m’a proposé de renouveler l’expérience, cette fois sur le Langevin, navire de recherche océanographique basé à Brest, ce qui m’a permis de découvrir un autre type de navigation que celui du transport roulier.
Et demain ? Je réaliserai mon dernier embarquement d’élève officier sur le MN Tangara, sistership du MN Calao. Cet embarquement me permettra de compléter ma formation en contrat de professionnalisation à la Cie Maritime Nantaise et d’obtenir mon brevet de chef de quart de navire de mer, pour exercer par la suite les fonctions de lieutenant en machine ou au pont sur les navires de la marine marchande... à la Cie Maritime Nantaise, j’espère.
Les opportunités d’apprentissage et la formation continue sont une vraie réalité au sein du groupe Sogestran.
Témoignage publié en octobre 2018
Témoignages d’équipiers du transport multimodal :
Les hommes et les femmes qui composent nos équipes sont passionnés : découvrez leurs métiers ci-dessous !

Adrien est arrivé dans l’équipe Sogestran Logistics en tant que responsable douane en mars 2023.
Depuis, Sogestran Logistics propose de gérer les procédures douanières de ses clients, pour les marchandises entrant ou sortant de l’Union européenne.
Quel est ton parcours professionnel ?
Après ma formation de déclarant en douanes (reconversion professionnelle) et une expérience de six ans, j’ai rejoint le groupe Sogestran en mars 2023. Une personne en alternance travaille à mes côtés et bientôt une troisième personne va rejoindre l’équipe.
Peux-tu nous parler de ton activité ?
Nous sommes certifiés opérateur économique agréé (OEA), habilités à dédouaner tous types de marchandises. Nous sommes présents sur les principaux ports maritimes français : Dunkerque, Le Havre, Montoire, Bassens, Sète, Fos-Marseille et Nice. Nous sommes aussi présents sur les ports intérieurs fluviaux, en lien avec notre activité de transport fluvial.
Qu’apprécies-tu dans le groupe ?
Ce que j’apprécie dans le groupe Sogestran, c’est le côté humain lié au caractère familial du groupe. C’est aussi que le groupe a des ambitions et progresse continuellement.
Quelles sont, selon toi, les qualités d’un bon déclarant en douane ?
Pour être un bon déclarant en douane, il faut être rigoureux, respectueux des règles, au fait des dernières évolutions réglementaires, et savoir résister au stress !

Témoignage publié en avril 2024

Dans le cadre de nos portraits métiers, nous rencontrons Damien, responsable multimodal de Logi Ports Shuttle et Nord Ports Shuttle, filiales de Sogestran Logistics.
Bonjour Damien, peux-tu nous expliquer ton activité au sein de Sogestran Logistics ?
Je suis responsable du transport multimodal. Avec mon équipe, composée de cinq personnes, nous organisons les opérations de transport entre les ports maritimes et les ports intérieurs.
Nous sélectionnons les transporteurs, pour le compte de nos clients, et optimisons la logistique en créant des plans de charge. Nous nous assurons ensuite du bon déroulement des opérations.
Nous couvrons trois zones : la Seine et le Rhône (Logi Ports Shuttle) et le Nord (Nord Ports Shuttle).
Nos principaux clients sont les compagnies maritimes. C’est un véritable défi, car nous vendons des services de transport à des experts qui maîtrisent eux-mêmes ce secteur.

Quel est ton parcours professionnel ?
Mon parcours est assez éclectique. Au cours de la première partie de ma vie professionnelle, j’ai expérimenté différentes activités : un master en droit de l’environnement, un poste en communauté de communes, puis un contrat de manutentionnaire en entrepôt et enfin la gestion d’un restaurant pendant six ans.
C’est autour de trente ans que mon chemin s’est spécialisé dans la logistique, avec un poste de chef d’équipe dans une entreprise qui m’a offert la possibilité de poursuivre un master en logistique, ce qui m’a ramené sur les bancs de l’école. Depuis, j’ai accumulé plusieurs expériences en tant que commissionnaire avant de rejoindre Sogestran.
Qu’est-ce que tu apprécies dans ton métier ?
De par notre position, notre valeur ajoutée pour le client réside dans la qualité de notre service. Cependant, de nombreux risques peuvent influer sur la prestation : un problème de douane bloquant un conteneur, l’indisponibilité des manutentionnaires sur le quai ou encore le manque de capacité. Il n’y a pas de routine.
C’est grisant de chercher des solutions pour nos clients. Il faut être réactif et persévérant afin de minimiser l’impact des aléas financiers liés à la prestation.

Témoignage publié en décembre 2024

Anthony, responsable exploitation route, nous présente son parcours et son métier au sein de Logi Ports Shuttle et Nord Ports Shuttle, filiales de Sogestran Logistics.
Anthony, pour commencer, qu’est-ce qui t’a amené au transport ?
Je suis sorti d’école avec un bac pro transport. J’ai commencé ma carrière dans l’armée de terre, où j’ai servi pendant cinq ans, participant à plusieurs opérations extérieures dont certaines liées au transport (permis poids lourds). Après avoir quitté l’armée, j’ai travaillé comme commis de quai, où je réalisais les plans de chargement et vérifiais les conteneurs.
J’ai ensuite intégré Logi Seine, qui est devenu Sogestran Logistics en 2003. J’ai évolué au poste de responsable d’exploitation route, épaulé par trois agents d’exploitation chargés du dispatch de l’activité. J'occupe ce poste depuis dix années.

Peux-tu raconter ton quotidien et en quoi consiste le métier de ton équipe ?
Avec mon équipe, nous planifions le transport des conteneurs sur les derniers kilomètres, entre le bateau fluvial et l’entrepôt.
Nous sommes en contact direct avec les transporteurs. Nous négocions les tarifs, organisons leurs plannings et gérons les aléas. Pour te donner un ordre de grandeur, nous travaillons avec une trentaine de transporteurs en France et, rien que pour l’Île-de-France, nous programmons près de 80 tournées par jour. Nous gérons deux jours de planification en avance.
Nous assurons également le suivi administratif des conteneurs et clôturons chaque dossier avec la facturation de la prestation.
Tu l'auras compris, mon quotidien n’a rien de routinier !
Je suis également chargé d’accompagner et de former les dispatcheurs, de leur apporter un soutien opérationnel au quotidien et de résoudre les problèmes. Dans ce métier, il est rare qu’une journée se passe sans encombre.

Quelles sont, selon toi, les qualités nécessaires pour ce métier ?
Il faut une bonne dose d’empathie et de charisme. Il est essentiel de créer une relation de confiance avec les transporteurs, en les aidant à organiser leur journée de manière cohérente et réaliste. En Île-de-France, avec le trafic qu’il y a, les attentes des clients se confrontent souvent à la réalité du terrain. Mais il faut aussi savoir les challenger.
Il est également important d’être réactif et ingénieux, pour trouver rapidement des solutions et éviter de retarder ou rompre la chaîne logistique.
Qu’aimes-tu dans ton métier ?
J’aime l’aspect non routinier et l’adrénaline qui monte lorsque le planning devient tendu.
J’apprécie également le côté humain : nous établissons une relation de confiance avec nos transporteurs, dont le quotidien sur la route n’est pas toujours facile.
Enfin, former les dispatcheurs et transmettre les savoir-faire du métier me tient particulièrement à cœur. Lorsqu’on débute dans ce domaine, gérer la relation avec les transporteurs peut s’avérer délicat. C’est pourquoi j’apprécie d’accompagner les nouvelles recrues, de les soutenir dans leur progression et de les voir gagner en confiance, semaine après semaine.

Témoignage publié en janvier 2025

Bonjour Yassine, merci pour le temps accordé pour cette interview.
Peux-tu nous présenter ton métier et le rôle de ton équipe ?
Bienvenue sur le plateau !
Pour résumer le travail de mon équipe, nous sommes le premier point de contact opérationnel avec le client, une fois la relation commerciale engagée.
Nous recevons, analysons et répartissons les demandes de mouvements de conteneurs de nos clients en collaboration étroite avec l'équipe de Damien, en charge de la gestion du transport fluvial, et celle d'Anthony, responsable du transport routier sur les premiers ou les derniers kilomètres.
Nous avons une double casquette :
- en interne, nous sommes la voix du client auprès des autres services opérationnels,
- en externe, nous sommes la voix des opérations auprès du client.
Notre objectif : trouver un juste équilibre entre faisabilité, satisfaction client et gestion des aléas propres à notre métier, qui ne manquent pas au quotidien !
Pour assurer un niveau de service élevé et créer une relation commerciale durable, mon équipe s’engage à répondre rapidement aux clients et à traiter les dossiers avec transparence. Une communication efficace est la clé : même en cas d’imprévus, si le client est rassuré et que nous lui donnons de la visibilité, sa satisfaction est assurée.

Lors de nos échanges, on ressent ton grand sens de la relation client. Quel parcours t'a mené jusqu'à ton poste actuel ?
Après une formation commerciale (Bac+3) complétée par un master en management international, j'ai travaillé plusieurs années en tant que chef de secteur dans la grande distribution, puis comme directeur de magasin. Depuis dix ans, mon approche est résolument orientée vers le client.
Quand j’ai eu l’opportunité de rejoindre Sogestran Logistics pour développer le service clients, j’ai sauté sur l’occasion car j’aime sortir de ma zone de confort. Je maîtrisais la relation clients, mais moins le transport. Grâce à l’accompagnement de ma hiérarchie, j’ai pu monter rapidement en compétences. Cela fait déjà trois ans !

Qu’apprécies-tu dans ton métier ?
Dans la logistique, les opérations s'enchaînent à un rythme soutenu. Il faut être prêt en permanence, car on passe de 0 à 100 très rapidement. La réactivité est le maître mot, surtout sur un plateau comme le nôtre, en lien étroit avec les opérationnels fluviaux et routiers. Les journées sont intenses et dynamiques : impossible de s’ennuyer !
Lorsque j’entends des clients appeler en nommant explicitement un membre de mon équipe plutôt qu’en demandant simplement le service clients, je sais que nous avons su créer une véritable relation de confiance. C’est cela, les relations humaines : réactivité, conseil, bienveillance.
Pouvoir raccrocher le téléphone en sachant que j’ai transformé la frustration d’un client en satisfaction est extrêmement gratifiant.
Dans le cadre de mon travail, je suis parfois le “caillou dans la chaussure” de mes collègues Damien et Anthony, en étant la voix du client. Mais nous avons su instaurer une ambiance de travail saine, fondée sur la communication et la compréhension des enjeux de chacun : cela nous pousse à nous challenger mutuellement.
Quelles sont les qualités que tu recherches pour travailler dans ton équipe ?
La relation client, c’est avant tout du savoir-être, bien plus que des compétences techniques. Il faut aimer échanger avec les clients, car nous sommes leur premier interlocuteur.
Il est essentiel de prendre le temps de comprendre les opérations, de poser des questions à ses collègues ou à son manager et surtout de laisser sa personnalité s’exprimer. L’humain et le ressenti jouent un rôle clé. La diversité des profils crée une complémentarité précieuse.
Et enfin, une qualité essentielle : savoir garder son sang-froid, car le client reste notre priorité absolue.
Témoignage publié en février 2025
Témoignages d’équipiers Sogestran Industry :
Les hommes et les femmes qui composent nos équipes sont passionnés : découvrez leurs métiers ci-dessous !

À Sandouville, près du Havre en Normandie, TSN regroupe toutes les prestations de lavage, réparation et maintenance des citernes routières, conteneurs-citernes sur châssis et IBC.
Aujourd’hui, nous rencontrons Frédéric qui nous met en lumière l’atelier de réparation et d’entretien des citernes routières et IBC.
Quel a été ton parcours pour arriver à ton poste aujourd’hui ?
Je travaille chez TSN depuis plus de vingt ans. J’ai débuté en tant que cariste et opérateur pour les conteneurs citernes sur l’autre site de l’entreprise, à Gonfreville-l’Orcher.
J’ai évolué au fur et à mesure des années. En 2017, j’ai changé d’activité et de site pour rejoindre l’activité citernes routières et IBC, récemment acquise par le groupe Sogestran. Après avoir été opérateur, je suis devenu responsable d’atelier.
En quoi consiste la réparation et l’entretien des citernes routières et IBC ?
Nous avons différentes activités à l’atelier :
Pour les citernes routières, nous préparons et faisons passer les épreuves réglementaires périodiques, et nous faisons du dépannage et de la réparation (quelle que soit l’avarie : calorifuge accidenté, béquille tordue, enfoncement de cuve…).
Pour les IBC, nous vérifions, réparons et modifions les équipements. Nous assurons les tests périodiques et nous faisons aussi de la remise en état lorsque l’IBC change d’usage ou de client.
Un IBC… qu’est-ce que c’est ?
Un IBC est un petit conteneur métallique entre 250 et 2500 litres. Ce n’est pas connu du grand public car ils sont transportés dans des camions bâchés, on ne les voit donc pas. Et pourtant, on transporte à l’intérieur des produits du quotidien : de l’alimentaire (de la sauce tomate ou de la pulpe de fruits, par exemple), du cosmétique (crèmes et parfums, par exemple), des produits chimiques.
Quelles sont tes missions en tant que chef d’atelier ?
Je gère l’atelier, j’organise le travail de chacun des membres de l’équipe et j’assure le relationnel avec les clients, les fournisseurs et les sous-traitants.
Nous sommes une petite équipe : quatre opérateurs et une assistante administrative travaillent avec moi sous la supervision du responsable des opérations.
Qu’est ce qui te plait dans ton poste ?
Ce que j’apprécie dans mon activité, c’est que les interventions sont diversifiées et l’activité n’est jamais monotone. Chaque citerne est différente et, selon le besoin du client, il faut s’adapter, réfléchir à la solution à apporter par rapport au cahier des charges.
Je n’aime pas la routine et cela me convient donc parfaitement !
Découvrez en vidéo le poste de Frédéric :
Témoignage publié en février 2024

Fanny est technicienne de traitement des eaux chez TSN / Sogestran Industry.
Arrivée récemment dans l’entreprise, Fanny possède une expérience de plus de 10 ans dans le domaine.
Sa mission est d’assurer le fonctionnement des systèmes de traitement des eaux usées générées par le lavage des citernes, chez TSN Sandouville et TSN Gonfreville l’Orcher.
Le circuit de l’eau chez TSN
Les eaux utilisées pour le lavage des citernes chez TSN Sandouville et TSN Gonfreville l’Orcher sont récupérées et traitées. Objectif : que l’eau ressorte propre, dans le respect de l’arrêté préfectoral, et puisse être rejetée dans le grand canal du Havre.
Pour cela, les eaux passent par différents types de filtres et subissent un traitement physicochimique, puis un traitement biologique. L’installation traite 48 500 m³ par an (maximum 250 m³ par jour).
Comment as-tu choisi ce métier ?
J’ai toujours eu une sensibilité pour l’environnement. J’ai fait un BTS gestion et maîtrise de l’eau en alternance. J’ai l’habitude de dire, de façon caricaturale, que ce qui m’intéresse dans mon métier c’est la goutte d’eau ! Comment une goutte d’eau est utilisée dans une industrie et comment elle est traitée pour ressortir propre.
Je pense que mon métier est un métier d’avenir, car l’eau est une denrée qui se raréfie, et traiter les eaux usées est non seulement une obligation légale, mais c’est aussi une obligation envers les générations futures.
Autonomie, polyvalence
Ce que j’apprécie dans mon métier, c’est d’être autonome sur mon poste, et aussi d’être polyvalente : faire les prélèvements et les analyses, passer les commandes, gérer le traitement dans les bassins biologiques…

Sens de l’observation
Je dois être très observatrice : je surveille l’écran de supervision qui me donne des indications sur l’ensemble des installations, mais je suis aussi en alerte pour contrôler visuellement les différents équipements. C’est en combinant les deux que je peux identifier la source d’un dysfonctionnement.
Attention permanente à la sécurité
J’apporte une attention toute particulière à la sécurité. Je travaille en bleu et en complément, à chaque tâche effectuée, je réfléchis aux EPI que je dois porter pour être en sécurité (lunettes de protection, gants…).
Place des femmes dans l’industrie
Je ne croise pas beaucoup de femmes dans mon métier. Pourtant, elles y ont autant leur place que les hommes ! Mon entreprise TSN et les autres filiales Sogestran Industry recrutent, par exemple, des caristes, des chaudronniers... Ces métiers se conjuguent aussi au féminin !
Je ne cache pas que dans mon parcours, j’ai dû parfois montrer davantage ma motivation et faire davantage mes preuves qu’un homme. Mais plus nous serons nombreuses et moins ce sera le cas.
TSN compte trois techniciens de traitement des eaux qui travaillent en quart : 6h/13h, 8h/15h ou 13h/20h.
Témoignage publié en mars 2024

Nizar est cariste polyvalent chez CARE depuis 2019
À Rogerville, près du Havre, CARE est le premier centre portuaire de stockage et de distribution de produits chimiques dangereux ouvert en France (quel que soit leur conditionnement : fûts, IBC, big-bags, conteneurs…).
Bonjour Nizar, peux-tu présenter ton parcours professionnel ?
Je travaille chez CARE depuis 2019. Avant, j’ai travaillé en production automobile et en logistique. Je voulais évoluer, alors j’ai passé mon CACES, certificat d'aptitude à la conduite en sécurité, ce qui m’a permis d’entrer chez CARE.
Quelles sont tes missions en tant que cariste polyvalent ?
J’ai plusieurs missions.
À l'arrivée des camions, je décharge les marchandises et vérifie les quantités. Je les transporte à l'aide de chariots élévateurs (ou de reach stackers) et les range, en scannant les codes-barres, à une place définie. Les marchandises seront ensuite déstockées en fonction des besoins.
Lorsqu’une commande client arrive, je vais chercher les marchandises stockées, puis je les scanne et je les prépare pour l'expédition (selon les besoins, je peux mettre sur palette, filmer, procéder à un ré-étiquetage selon les demandes spécifiques des clients) et je contrôle le tout avant le départ. Je charge ensuite les camions.
Sur l’aire de stockage conteneurs : une commande arrive sur une tablette qui nous permet de charger le conteneur demandé et faire l’interchange en relation avec le service administratif.
Ce qui me plait, c’est que j’effectue des missions variées, ce n’est pas un métier monotone.
Chez Care, j’ai bénéficié de formations en interne pour obtenir de nouveaux niveaux de CACES qui certifient ma conduite de plusieurs types de chariots (chariots tracteurs et à plateau porteur, chariots élévateurs de capacité supérieure ou égale à six tonnes…) et des formations liées aux risques chimiques, à l’application des procédures d’urgence, SST.
Quel est ton rythme de travail ?
Je travaille quatre jours par semaine, soit de 9h à 18h30, soit de 7h à 16h30.
Quelles qualités faut-il avoir pour être un bon cariste ?
Expérience et rigueur sont deux qualités pour être un bon cariste polyvalent.
Bien sûr, il faut savoir piloter les chariots élévateurs et les reach stackers, mais je veux souligner qu’il faut être rigoureux.
D’abord car nous devons être méticuleux lors de la réception et du rangement des marchandises, et lors de la préparation et l’étiquetage des commandes.
Ensuite, car il faut travailler en toute sécurité :
- pour soi (j’ai été formé aux risques chimiques, il faut par exemple porter des équipements de sécurité) ;
- et pour les autres (il faut conduire prudemment et faire attention à tout ce qui se passe autour de nous, il ne faut pas aller vite à tout prix : on manipule des produits chimiques dangereux, il faut prendre le temps de le faire correctement).
Fabrice, le responsable de Nizar, complète ces qualités : Pour être un bon cariste polyvalent, il faut de l’expérience, de la rigueur, de la dextérité dans la conduite des chariots élévateurs.
Il faut également un bon savoir-être pour travailler en équipe et une vigilance accrue pour la manutention des produits chimiques.





Photos © Sogestran Group & Samuel Salamagnon
Témoignage publié en avril 2024

Martin travaille depuis 2018 chez Freeman Industrie, il est aujourd’hui technicien wagon.
À Béziers, Freeman Industrie est un atelier de révision, de réparation, de transformation et de reconditionnement de wagons de fret.
Le site dispose d’une capacité de stockage de 450 wagons sur 4,5 hectares.
Objectif : 750 wagons révisés en 2024.
Des équipes mobiles peuvent intervenir sur site en Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Normandie.
L’entreprise réalise également les épreuves réglementaires sur les citernes routières et dispose d’un atelier de traitement de surface de grande capacité (grenaillage et peinture).
Bonjour Martin, peux-tu nous présenter ton parcours professionnel ?
Avant d’arriver dans le groupe Sogestran, j’ai touché à plusieurs secteurs : vigne, apiculture, préparation de commande.
Je suis arrivé chez Freeman Industrie à 22 ans et j’ai été formé par les anciens sur différents postes (retrofit, révision…). J’ai ensuite fait partie des équipes mobiles à Bordeaux. Depuis quatre ans, je suis dans les OV.
En quoi consiste ton métier ?
Je m’occupe de la citerne une fois qu’elle a été nettoyée et dégazée. Je fais un check-up complet : je contrôle (les joints, les vis, les brides, l’étanchéité) et je répare selon les besoins. À la fin, je fais passer les épreuves réglementaires périodiques.
Combien de temps passes-tu sur un wagon ?
Pour une grosse révision, effectuée tous les huit ans sur un wagon, je passe entre 4h et 6h. Le wagon est ensuite entièrement rempli d’eau et contrôlé par un organisme extérieur.
Qu’est ce qui te plaît dans ton métier ?
En premier lieu c’est l’ambiance ! Nous sommes une quarantaine de collègues et l’ambiance est bonne. C’est important pour donner envie de venir le matin et c’est très important pour nos métiers : j’ai été formé par mon chef, il m’a transmis son savoir-faire acquis pendant des années.
Je travaille maintenant en binôme avec un collègue très fort en mécanique. On se complète, on se comprend vite, on a la satisfaction de réussir des réparations spécifiques qui demandent un peu d’ingéniosité.
Autre point essentiel pour moi : je ne m’ennuie jamais. Chaque wagon est différent, ce n’est jamais la routine.
Quelles sont les compétences requises pour faire ton travail ?
Il faut des connaissances en mécanique, de la logique et de la force.
Découvrez en vidéo un aperçu du poste de Martin :
Témoignage publié en juillet 2024

À Béziers, Freeman Industrie est un atelier de révision, réparation, transformation et reconditionnement de wagons de fret. Des équipes mobiles peuvent intervenir sur site en Occitanie et en Normandie.
L’entreprise réalise également les épreuves réglementaires sur les citernes routières et dispose d’un atelier de traitement de surface de grande capacité (grenaillage et peinture).
Aujourd’hui, nous rencontrons Ludivine qui est lettreuse depuis un an au sein de l’atelier.
Bonjour Ludivine, peux-tu nous présenter ton métier chez Freeman Industrie ?
Je suis lettreuse, c’est-à-dire que j’inscris sur le wagon les inscriptions réglementaires, par exemple : numéro d’immatriculation, poids à vide, capacité de charge maximale, longueur hors tampons, type de frein et effort de freinage, type de produits que contient le wagon…
J’interviens après le lessivage, je réalise ce que l’on peut appeler le « packaging final » !
J’utilise deux techniques différentes :
- la peinture ;
- l’apposition de stickers.

Quel est le parcours qui t’a menée à ce métier original ?
J’ai un parcours un peu éclectique ! Après une licence de psychologie, j’ai travaillé en grande distribution. Et puis, j’ai eu envie de changement et j’ai répondu à l’annonce d’emploi proposée par Freeman Industrie par curiosité, je ne connaissais pas du tout ce métier.
Qu’est ce qui te plait dans ce métier, bien différent de ceux que tu as exercés précédemment ?
À mon arrivée, j’ai été formée par un collègue qui a ensuite évolué dans d’autres fonctions et qui avait besoin d’être remplacé. Cet esprit de « compagnonnage » m’a plu. J’ai commencé à avoir des automatismes en quelques mois, mais mon formateur n’était jamais loin et il contrôlait toujours le résultat final. C’était rassurant.
J’apprécie aussi le fait que ce n’est pas du travail à la chaîne : chaque marquage est différent, chaque client a ses spécificités (code couleur par exemple).
Enfin, mes horaires me permettent un bon équilibre vie pro / vie perso : du lundi au vendredi, de 8 à 12h et de 13 à 16h.

Une femme dans l’industrie ? C’est encore rare… Est-ce que c’est un sujet pour toi ?
J’ai du caractère, donc je n’ai pas eu de mal à m’intégrer dans l’équipe. Il y a un esprit de collaboration dans l’atelier : chacun d’entre nous a sa spécialité et nos interventions sont complémentaires. Femme ou homme, cela ne pose pas question.
Au niveau physique, je n’ai pas de difficulté particulière. Mon métier est assez physique, car je marche beaucoup pendant ma journée de travail et je porte les pots de peinture, mais c’est dans mes cordes !
Témoignage publié en mars 2025
Nos implantations

Sites et zones d’activité du groupe Sogestran
Siège social : Le Havre (France)
Bassins fluviaux d’activité :
- Seine/Oise
- Rhône/Saône
- Loire
- Nord de la France
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- Hollande
- Danube
Sièges des entités maritimes :
- Nantes (France)
- Lavéra (France)
- Cayenne (Guyane)
Services aux Industries : Le Havre (France)